Raisons pour lesquelles les autres solutions n'ont pas été retenues :
Autres solutions en cours d'évaluation :
Commentaire Anses :
Utilisation d'huiles de bases pétrolières hautement raffinées pour la formulation des huiles de coupe entières ou remplacement des huiles de coupe entières par des fluides aqueux
Les huiles de bases pétrolières entrant dans la formulation des huiles de coupe entières sont obtenues par distillation sous vide du résidu de distillation atmosphérique d’un brut pétrolier. Les HAP présents dans les bruts pétroliers sont concentrés dans les huiles de base lors de la distillation sous vide. Leur teneur dépend du degré de raffinage de l’huile. Un traitement de raffinage sévère (solvant ou hydrocraquage) permet d'améliorer la qualité et de limiter la toxicité des huiles de bases pétrolières. L’abaissement de la teneur en HAP est obtenu par désaromatisation plus ou moins sévère lors de leur raffinage. Les huiles de base sont classées, dans le cadre d’un étiquetage volontaire au sein de la profession pétrolière, selon la méthode dite « IP 346 ». Il s’agit d’une méthode globale de détermination des HAP basée sur l’extrait DMSO. Une huile de base dont l’extrait DMSO est inférieur à 3% est considérée comme « sans risque ». Cette valeur de 3% est aujourd’hui retenue au plan européen et national dans l’arrêté du 27 juin 2000 modifiant l'arrêté du 20 avril 1994 relatif à la déclaration, la classification, l'emballage et l'étiquetage des substances et transposant la directive 98/98/CE : « La classification comme cancérogène ne doit pas s'appliquer s'il peut être établi que la substance contient moins de 3 % d'extrait de diméthyl sulfoxyde (DMSO), mesuré selon la méthode IP 346 (se référer à la norme AFNOR NFT60-605). La présente note ne s'applique qu'à certaines substances complexes dérivées du pétrole reprises à l'annexe I. ».
Les fluides aqueux sont de deux types : • Les émulsions, micro-émulsions et pseudo-émulsions ; • Les solutions : composés fréquemment synthétiques (polyglycols…), solubles dans l’eau.
Pour la formulation des huiles entières, les huiles de bases pétrolières insuffisamment raffinées disparaissent progressivement. En ce qui concerne les fluides aqueux, dans les années 90 la leur consommation augmentait régulièrement. Actuellement le tonnage annuel des huiles entières est sensiblement supérieur à celui des fluides aqueux (29 000 tonnes pour les huiles entières et 28 000 tonnes pour les fluides aqueux).
Commentaire Anses :
Utilisation d'huiles de bases pétrolières hautement raffinées pour la formulation des huiles de coupe entières ou remplacement des huiles de coupe entières par des fluides aqueux
Les huiles de bases pétrolières entrant dans la formulation des huiles de coupe entières sont obtenues par distillation sous vide du résidu de distillation atmosphérique d’un brut pétrolier. Les HAP présents dans les bruts pétroliers sont concentrés dans les huiles de base lors de la distillation sous vide. Leur teneur dépend du degré de raffinage de l’huile.
Un traitement de raffinage sévère (solvant ou hydrocraquage) permet d'améliorer la qualité et de limiter la toxicité des huiles de bases pétrolières. L’abaissement de la teneur en HAP est obtenu par désaromatisation plus ou moins sévère lors de leur raffinage.
Les huiles de base sont classées, dans le cadre d’un étiquetage volontaire au sein de la profession pétrolière, selon la méthode dite « IP 346 ». Il s’agit d’une méthode globale de détermination des HAP basée sur l’extrait DMSO. Une huile de base dont l’extrait DMSO est inférieur à 3% est considérée comme « sans risque ». Cette valeur de 3% est aujourd’hui retenue au plan européen et national dans l’arrêté du 27 juin 2000 modifiant l'arrêté du 20 avril 1994 relatif à la déclaration, la classification, l'emballage et l'étiquetage des substances et transposant la directive 98/98/CE : « La classification comme cancérogène ne doit pas s'appliquer s'il peut être établi que la substance contient moins de 3 % d'extrait de diméthyl sulfoxyde (DMSO), mesuré selon la méthode IP 346 (se référer à la norme AFNOR NFT60-605). La présente note ne s'applique qu'à certaines substances complexes dérivées du pétrole reprises à l'annexe I. ».
Les fluides aqueux sont de deux types :
• Les émulsions, micro-émulsions et pseudo-émulsions ;
• Les solutions : composés fréquemment synthétiques (polyglycols…), solubles dans l’eau.
Pour la formulation des huiles entières, les huiles de bases pétrolières insuffisamment raffinées disparaissent progressivement. En ce qui concerne les fluides aqueux, dans les années 90 la leur consommation augmentait régulièrement. Actuellement le tonnage annuel des huiles entières est sensiblement supérieur à celui des fluides aqueux (29 000 tonnes pour les huiles entières et 28 000 tonnes pour les fluides aqueux).